Le droit à la prévention, au diagnostic et aux soins de l’hépatite C en milieu correctionnel au Canada.
Pourquoi un point de mire sur le milieu correctionnel?
Les personnes incarcérées (PI) sont identifiées comme une population prioritaire pour le traitement du virus de l’hépatite C (VHC), car elles sont 40 fois plus susceptibles que la population générale du Canada d’y être exposées.
De plus, les personnes qui sortent de prison sont souvent confrontées à des obstacles à l’accès aux soins de santé dans la collectivité. Personne ne devrait avoir besoin de se trouver dans le système correctionnel pour pouvoir se prévaloir de son droit aux soins de santé – mais l’incarcération peut représenter pour plusieurs personnes une occasion de recevoir des services, incluant des programmes de prévention, de dépistage, d’intervention précoce et de traitement. Cela permettra d’améliorer les résultats de santé individuelle et de santé publique.
La prestation de soins pour le VHC aux personnes en milieu correctionnel est essentielle pour arriver à éliminer l’hépatite C.
Les personnes incarcérées (PI) sont identifiées comme une population prioritaire pour le traitement du virus de l’hépatite C (VHC), car elles sont 40 fois plus susceptibles que la population générale du Canada d’y être exposées.
De plus, les personnes qui sortent de prison sont souvent confrontées à des obstacles à l’accès aux soins de santé dans la collectivité. Personne ne devrait avoir besoin de se trouver dans le système correctionnel pour pouvoir se prévaloir de son droit aux soins de santé – mais l’incarcération peut représenter pour plusieurs personnes une occasion de recevoir des services, incluant des programmes de prévention, de dépistage, d’intervention précoce et de traitement. Cela permettra d’améliorer les résultats de santé individuelle et de santé publique.
La prestation de soins pour le VHC aux personnes en milieu correctionnel est essentielle pour arriver à éliminer l’hépatite C.
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(en anglais uniquement)
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Contenu du rapport
État actuel
Au fédéral
Le Service correctionnel du Canada (SCC) pourrait être bien placé pour parvenir à l’élimination du VHC parmi les personnes incarcérées dans les établissements correctionnels fédéraux canadiens d’ici 2030, grâce à des pratiques exemplaires comme le dépistage universel du VHC, l’accès universel au traitement de cette infection et certains services de réduction des méfaits. |
Dans les provinces et territoires
Aucune province n’offre aux personnes incarcérées dans ses prisons la même norme de soins de santé que dans la collectivité; de plus, il existe des disparités considérables dans les soins liés au VHC d’un centre correctionnel provincial à l’autre. L’élimination du VHC dans les systèmes de détention provinciaux/territoriaux du Canada d’ici 2030 est peu probable. |
Recommandations
Lignes directrices générales
Les soins de santé en milieu correctionnel devraient être :
- d’une norme de soins équivalente à ceux qui sont disponibles dans la collectivité, y compris les services de réduction des méfaits
- centrés sur la personne
- éclairés par les traumatismes
- adaptés à la culture
- informés par des personnes qui ont une expérience vécue
- effectués par des pair-es (lorsque cela est possible et pertinent)
Au palier fédéral
- Mettre en œuvre des programmes d’échange de seringues en prison (PÉSP) dans tous les établissements correctionnels en utilisant un modèle à multiples canaux de distribution pour favoriser l’accessibilité et l’anonymat.
- Mettre en œuvre des sites de prévention des surdoses (SPS) dans tous les établissements correctionnels.
- Améliorer l’accessibilité et l’acceptabilité du traitement par agonistes opioïdes (TAO) dans tous les établissements correctionnels.
- Réviser les politiques et mettre en place une formation et une éducation pour favoriser la promotion de la santé et la réduction des méfaits, y compris en ce qui concerne le VHC et les autres ITSS, tant pour les PI que pour le personnel.
- Améliorer la planification de la remise en liberté afin d’y inclure la mise en contact avec les ressources communautaires, y compris les soins de santé.
- Élaborer des lignes directrices pancanadiennes sur le dépistage des ITSS qui pourraient être appliquées en milieu correctionnel.
Au palier provincial/territorial
- Transférer au ministère de la Santé la responsabilité des soins de santé en milieu correctionnel (là où ce n’est pas encore fait).
- Améliorer l’accessibilité et l’acceptabilité du traitement par agonistes opioïdes (TAO) dans tous les établissements de détention.
- Mettre en œuvre des programmes d’échange de seringues en prison (PÉSP) dans tous les établissements correctionnels en utilisant un modèle à multiples canaux de distribution pour favoriser l’accessibilité et l’anonymat. Ce programme pourrait être complété par un ensemble de services de réduction des méfaits semblables à ce qui est disponible dans la communauté, y compris les SPS.
- Proposer un dépistage universel des ITSS, avec consentement éclairé, à toute personne admise dans tous les centres de détention, dans les 72 heures suivant l’admission.
- À toute personne qui reçoit un diagnostic de VHC chronique, offrir un traitement ainsi qu’une orientation réflexe vers des soutiens communautaires, avec son consentement, pour assurer la continuité des soins, quelle que soit la durée de son séjour en détention.
- Améliorer la planification de la remise en liberté afin d’y inclure la mise en contact avec les ressources communautaires, y compris les soins de santé.
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